Nous avons tendance à négliger ce fléau, de plus en plus
courant, et l’impact que cela peut avoir sur le psychique de l’enfant.
L’enfant est en position de faiblesse, tandis que l’adulte,
se comporte en maître absolu. Un enfant en bas âge deviendra, craintif, stressé et commencera
lui aussi à manifester, de l’agressivité verbale ou physique pour exprimer son
mal être.
Sur un prêt- adolescent ou adolescent l’impact sera différent, en
fonction de son caractère, mais tout aussi destructeur dans son évolution. Le futur
adulte pourra marquer toute forme d’irrespect
vis-à-vis de son agresseur, rébellion (tu ne me respect pas, je ne te respect
pas) lui aussi manifestera une certaine
agressivité car doit dégager l’impact négatif ,du poids de la violence subit,
il pourra même devenir provocateur car sait comment faire déborder l’adulte ou
à l’inverse, commencer à stresser , ce désocialiser,
se renfermer et nourrir une haine intérieur
à la vue de son agresseur . S’isoler de
toute nouvelle personne intégrant son entourage,
par manque de confiance. A mentir pour se
protéger de son agresseur psychologique. Être victime d’insomnie car il appréhende en permanence les cris et cumule
du stress.
La descente aux enfers, d’un enfant confronté à la violence
psychologique, peut aller jusqu'au suicide, dans certains cas.
On s’interdit
de frapper l’enfant mais en contrepartie on lui crie dessus, on utilise des
phrases destructrices de manière consciente ou non.
« Tu es nul… Tu ne comprends jamais rien….Tu es
toujours le dernier… »
Souvent nous avons été victime nous-même de ce comportement durant
notre enfance.
Comment gérer
autrement ?
Je commence par
retirer de mon langage toutes phrases négatives qui provoquent perte de confiance et d’estime de soi.
Comment réagiriez-vous
si votre responsable au travail ou votre mari employait de telles phrases ?
Je bannis de mon langage les mots « Toujours et Jamais »
et je remplace les phrases négatives par des phrases positives.
Tu peux faire mieux…Qu’est- ce que tu n’as pas compris….. Si on faisait la course…
J’évite la spirale vers la violence psychologique.
Il peut arriver de sortir de ses gongs, dans ce cas, se remettre en question et essayer de comprendre
pourquoi.
Je suis fatigué ?
Le suis dépassé ? Je n’ai pas de patience ? J’en ai marre ?
Qu’est- ce qui provoque mes cries ? Pourquoi je n’arrive pas à me contenir ? Est-ce que ça valait
la peine de crier pour tel ou tel situation ?
Comment gérer
autrement quand la moutarde me monte au
nez ?
Je m’isole dans une pièce, je respire un grand coup, je fais
une rétrospective de la situation et je réfléchis
comment gérer calmement et positivement
la situation, en restant ferme et sans crier.
De cette manière, je ne suis pas en position de faiblesse
face à l’enfant. J’impose mon autorité en adulte responsable et explique ce qui
me contrarie dans la situation, je responsabilise l’enfant en employant des
phrases positives.
Je te fais confiance, car je sais que tu es intelligent et
tu as bien compris ton erreur.
Je sais que tu as bien compris ton erreur et que tu vas
trouver une solution pour la réparer.
Je t’avais demandé..., tu n’as pas respecté ma demande..,
pourtant J’estime te respecter et en contrepartie je te demande de faire de
même en respectant mes demandes. Comment penses-tu te racheter ?
Cela reste bien évidement des exemples afin de vous aider à devenir
un adulte qui tend sur une éducation positive, motivante et responsable. Un
enfant qui se sent respecté, se sent aimé et peu accomplir des efforts
considérables pour vous faire plaisir.

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