lundi 15 février 2016

Moins visible que les coups mais tout aussi destructeur …l’agression verbale.

L’agression verbale, par les  cris ou hurlements  sur l’enfant, démontre en général, un signe de détresse soit  de personne dépassée ou bien  atteinte de maladie psychologique (Attention ! une personne qui ne peut se maîtriser peut-être un danger)
Nous avons tendance à négliger ce fléau, de plus en plus courant, et l’impact que cela peut avoir sur le psychique de l’enfant.
L’enfant est en position de faiblesse, tandis que l’adulte, se comporte en maître absolu. Un enfant en bas âge deviendra,  craintif, stressé  et  commencera lui aussi à manifester, de l’agressivité verbale ou physique pour exprimer son mal être.
Sur un prêt- adolescent  ou adolescent l’impact sera différent, en fonction de son caractère, mais tout aussi destructeur dans son évolution. Le futur adulte  pourra marquer toute forme d’irrespect vis-à-vis  de son agresseur, rébellion  (tu ne me respect pas, je ne te respect pas)  lui aussi manifestera une certaine agressivité car doit dégager l’impact négatif ,du poids de la violence subit, il pourra même devenir provocateur car sait comment faire déborder l’adulte ou à l’inverse,  commencer à stresser , ce désocialiser,  se renfermer et nourrir une haine intérieur  à la vue de son agresseur . S’isoler de toute nouvelle personne intégrant  son entourage, par manque de confiance. A  mentir pour se protéger de son agresseur psychologique. Être victime d’insomnie car il  appréhende en permanence les cris et cumule du stress.
La descente aux enfers,  d’un enfant confronté à la violence psychologique, peut aller jusqu'au suicide, dans certains cas.
 On s’interdit de frapper l’enfant mais en contrepartie on lui crie dessus, on utilise des phrases destructrices de manière consciente ou non.
« Tu es nul… Tu ne comprends jamais rien….Tu es toujours le dernier… »
Souvent nous avons été victime nous-même de ce comportement durant notre enfance.
Comment gérer autrement ?
Je commence  par retirer de mon langage toutes phrases négatives  qui provoquent  perte de confiance et d’estime de soi. 
 Comment réagiriez-vous si votre responsable au travail ou votre mari employait de telles phrases ?
Je bannis de mon  langage  les mots «  Toujours et Jamais » et je remplace les phrases négatives par des phrases positives.
Tu peux faire mieux…Qu’est- ce que tu n’as pas compris…..  Si on faisait la course…
J’évite  la  spirale vers la violence psychologique.
Il peut arriver de sortir de ses  gongs, dans ce cas, se  remettre en question et essayer de comprendre pourquoi.
 Je suis fatigué ? Le suis dépassé ? Je n’ai pas de patience ? J’en ai marre ?
Qu’est- ce qui provoque mes cries ? Pourquoi  je n’arrive  pas à me contenir ? Est-ce que ça valait la peine de crier pour tel ou tel situation ?
Comment gérer autrement quand la moutarde me  monte au nez ?
Je m’isole dans une pièce, je respire un grand coup, je fais  une rétrospective de la situation et je réfléchis  comment gérer calmement et positivement la situation, en restant ferme et sans crier.
De cette manière, je ne suis pas en position de faiblesse face à l’enfant. J’impose mon autorité en adulte responsable et explique ce qui me contrarie dans la situation, je responsabilise l’enfant en employant des phrases positives.
Je te fais confiance, car je sais que tu es intelligent et tu as bien compris  ton erreur.
Je sais que tu as bien compris ton erreur et que tu vas trouver une solution pour la réparer.
Je t’avais demandé..., tu n’as pas respecté ma demande.., pourtant J’estime te respecter et en contrepartie je te demande de faire de même en respectant mes demandes. Comment penses-tu te racheter ?
Cela reste bien évidement des exemples afin de vous aider à devenir un adulte qui tend sur une éducation positive, motivante et responsable. Un enfant qui se sent respecté, se sent aimé et peu accomplir des efforts considérables pour vous faire plaisir.




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