Je vais vous donner les premières bases de l’éducation
positive car le sujet est vaste et profond.
Nous allons partir sur l’exemple d’un enfant qui a dessiné
sur les murs, mais avant :
Qu’est- ce que
l’éducation positive ?
L’éducation positive est basée sur le gagnant-gagnant, la
communication, l’empathie, la responsabilisation de l’enfant et la confiance que l’on place sur l’enfant et
que l’on aide à avoir.
Alors c’est facile à dire mais à pratiquer c’est une autre
chose. Ce pourrait être si simple si nous n’étions pas habiter de certaines
pulsions et de comportement qui nous horripiles, sans parler du coté affectif
qui nous uni à nos enfants et qui font que nous sommes plus touché par
certaines réactions. Si nous étions spectateur de certaines scènes chez autrui
nous serions tout de suite plus indulgent « il ne l’a pas fait exprès… il
est trop petit…. C’est pas grave »
Le but de l’éducation positive est de savoir justement dompter
nos réactions impulsives.
Alors comment dompter
notre côté animal ?
Il faut prendre du recul et de la hauteur. Voir une bêtise
et réagir sur le champ ne peut être que contre-productif. Nous allons forcément
culpabiliser l’enfant et sortir de nos bouches des paroles brutes de décoffrages.
Donc en voyant la bêtise inspirer un
grand coup et aller ce centrer sur soit en s’isolant quelques minutes dans sa
chambre ou la salle de bain.
Ce poser les bonnes
questions et chercher comment réagir et parler à son enfant.
Pourquoi a-t-il fait cette bêtise ? J’ai laissé traîner
les crayons ou les ciseaux.
Je ne lui ai jamais expliqué que ce n’est pas bien. Je ne
lui ai pas interdit de toucher les ciseaux.
Comment poser la
question à l’enfant sur sa bêtise ?
Ce placer à hauteur de l’enfant en le regardant bien dans
les yeux et en lui parlant calmement mais fermement.
Qu’est ce qui t’a pris de dessiner sur les murs ? Qu’est-
ce que cela t’as procuré ? Écouter son enfant et lui dire que l’on
comprend ses explications. Je comprends que tu souhaitais….. mais..
Lui expliquer notre ressentiment
afin qu’il comprenne que sa bêtise à un impact.
Je suis très ennuyé que tu es dessiné sur les murs. Je suis gênée
si quelqu’un vient chez nous car cela ne se fait pas de dessiner sur les murs.
Je suis triste de voir le mur saccagé. J’emploi
le « JE » afin d’affirmer mon ressentit sans pointer du doigt l’enfant
avec : « Tu m’as gâché les murs… Tu m’as fait de la peine…Tu vas me
causer du travail. » Je le détache de la culpabilité et trouve réparation avec lui.
Je le responsabilise
et place confiance en lui.
Tu sais malgré le fait d’avoir dessiné sur le mur c’était un
beau dessin qui aurait été mieux sur une feuille comme cela on aurait pu le
garder en souvenir. La prochaine fois tu me demanderas des feuilles. Aménager
un endroit à l’enfant pour dessiner par exemple. Je te fais confiance pour que
tu ne le refasses plus. Faire reformuler l’enfant pour s’assurer de comment il
a perçu notre discourt et replacer les choses en contexte.
Nous allons nettoyer ensemble le mur et peut être le
repeindre. L’enfant doit être impliqué dans la réparation de son geste. Ce
dernier est important car l’enfant doit également comprendre le poids de la bêtise.
Cela reste bien évidement à titre d’exemple Car il n’est pas
facile d’être parent et le but n’est pas de vous culpabiliser mais vous aider à
avancer ou à changer les choses. Vous vous sentirez plus serein et moins stressé.
Cette méthode est adapté pour les enfants de 3 à 8 ans après nous entrons dans
la préadolescence ce qui fera l’objet d’un autre article.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire