lundi 29 février 2016

La course aux " Notes Scolaire" perçue par des enfants

Le sujet qui interpelle lorsque de nos jours tout parent souhaite le meilleur pour sa progéniture mais comment cette pression sociétal est- elle vécut par les enfants ?
J’ai interrogé deux enfants, un  de 10 ans en classe de CM2, appelons le ALEXANDRE et
NAWELLE élève de CE1 âgée de 7 ans
Comment perçois-tu la demande de bonnes Notes à l’école ?
  •           ALEXANDRE :  Ça me dérange c’est comme si on me demande d’être parfait tout en sachant que certaines matières ne m’intéressent pas et pour celles qui ne m’intéressent pas c’est un supplice d’apprendre.
  •           NAWELLE : Je le perçois bien car c’a m’encourage à bien travailler. Il y a du travail facile ou je vais avoir de bonnes notes et du travail ou je sais que ce ne sera pas facile pour moi mais ce n’est pas grave.

Si tu devais ramener un mauvais bulletin tu le vivrais comment ?
  •           ALEXANDRE : J’aurais peur, car cela serait perçu comme un manque de travail, alors que mes parents payent l’école. Ils risquent surement de me rappeler qu’ils payent l’école en contrepartie de bons résultats.
  •           NAWELLE : Je serais un peu triste car j’aime faire plaisir à mes parents et si la note est mauvaise je vais pleurer, je suis sensible et n’aime pas décevoir tout le monde.
Question à NAWELLE suite à sa réponse : Tu penses décevoir tes parents ?
  •           Non mes parents vont m’encourager à faire des efforts c’est moi qui suis déçue.

Comment te sens-tu quand tu as une bonne note?
  •           ALEXANDRE : Très satisfait car je me mets la pression, si mes parents n’étaient pas derrière je ne  me mettrais pas autant la pression mais je travaillerais bien comme même.
  •           NAWELLE : Très contente car on va me féliciter et m’encourager.

Quel est ta position dans la classe ?
  •           ALEXANDRE : Je me sens bien placé en classe, il y a plus bête que moi comme il y a plus intelligent. S’il n’y avait pas de notes se serait mieux. Je n’aime pas spécialement l’école car disons que je n’aime pas travailler, plutôt je n’ai pas envie. Ça me frustre de devoir comme même le faire car je n’arrive pas à me concentrer.
  • Question à Alexandre suite à sa réponse : Donc pour toi, ce n’est pas normale que l’on te demande d’avoir de bonnes notes ?
  •   ALEXANDRE:Si comme même car mes parents veulent que j’ai un bon avenir.
  •  NAWELLE : l’école c’est mon lieu de travail, je m’habitue, même les adultes s’habituent à leur lieu de travail. Maintenant que je connais tout le monde je me sens bien.

Question à NAWELLE suite à sa réponse : Trouves tu normal que l’on te demande d’avoir des bonnes notes ?
  •           NAWELLE : Que l’on m’oblige NON, mais c’est normal d’avoir la position de son travail pour savoir si on a bien comprit ou pas.

 Tu veux faire quoi plus tard comme travail ?
  •           ALEXANDRE : ouah ! j’ai pas envie de me mettre plus la pression, j’y pense pas , je sais juste que j’aurais un travail ou on gagne pas mal d’argent.
  • -         NAWELLE : Moi ! J’aurais 2 travails, Architecte et je sauverais les animaux malheureux de la rue.




En résumé notre pression parental  met la pression aux enfants et si nous les laissions apprendre tout simplement. Je comprend notre angoisse face a ce monde de plus en plus difficile et cette monté du chômage . Mais avant les notes il est préférable que nos enfants comprennent ce qu'ils apprennent et aidons les a réussir sans pour autant juger leur note mais en les félicitant sur leur compétences. un enfant stressé qui ce mets trop la pression peut tout simplement louper un devoir et pourtant avoir bien compris sa leçon.

jeudi 25 février 2016

L’éducation Positive!! On en parle de plus en plus mais c’est quoi au juste et comment la pratiquer ? (1ére partie)

Je vais vous donner les premières bases de l’éducation positive car le sujet est vaste et profond.
Nous allons partir sur l’exemple d’un enfant qui a dessiné sur les murs, mais avant :
Qu’est- ce que l’éducation positive ?
L’éducation positive est basée sur le gagnant-gagnant, la communication, l’empathie, la responsabilisation de l’enfant  et la confiance que l’on place sur l’enfant et que l’on aide à avoir.
Alors c’est facile à dire mais à pratiquer c’est une autre chose. Ce pourrait être si simple si nous n’étions pas habiter de certaines pulsions et de comportement qui nous horripiles, sans parler du coté affectif qui nous uni à nos enfants et qui font que nous sommes plus touché par certaines réactions. Si nous étions spectateur de certaines scènes chez autrui nous serions tout de suite plus indulgent « il ne l’a pas fait exprès… il est trop petit…. C’est pas grave »
Le but de l’éducation positive est de savoir justement dompter nos réactions impulsives.
Alors comment dompter notre côté animal ?
Il faut prendre du recul et de la hauteur. Voir une bêtise et réagir sur le champ ne peut être que contre-productif. Nous allons forcément culpabiliser l’enfant et sortir de nos bouches des paroles brutes de décoffrages. Donc  en voyant la bêtise inspirer un grand coup et aller ce centrer sur soit en s’isolant quelques minutes dans sa chambre ou la salle de bain.
Ce poser les bonnes questions et chercher comment réagir et parler à son enfant.
Pourquoi a-t-il fait cette bêtise ? J’ai laissé traîner
les crayons ou les ciseaux.
Je ne lui ai jamais expliqué que ce n’est pas bien. Je ne lui ai pas interdit de toucher les ciseaux.
Comment poser la question à l’enfant sur sa bêtise ?
Ce placer à hauteur de l’enfant en le regardant bien dans les yeux et en lui parlant calmement mais fermement.
Qu’est ce qui t’a pris de dessiner sur les murs ? Qu’est- ce que cela t’as procuré ? Écouter son enfant et lui dire que l’on comprend ses explications. Je comprends que tu souhaitais….. mais..
Lui expliquer notre ressentiment afin qu’il comprenne que sa bêtise à un impact.
Je suis très ennuyé que tu es dessiné sur les murs. Je suis gênée si quelqu’un vient chez nous car cela ne se fait pas de dessiner sur les murs. Je suis triste de voir le mur saccagé.  J’emploi le « JE » afin d’affirmer mon ressentit sans pointer du doigt l’enfant avec : « Tu m’as gâché les murs… Tu m’as fait de la peine…Tu vas me causer du travail. » Je le détache de la culpabilité et trouve réparation avec  lui.
Je le responsabilise et place confiance en lui.
Tu sais malgré le fait d’avoir dessiné sur le mur c’était un beau dessin qui aurait été mieux sur une feuille comme cela on aurait pu le garder en souvenir. La prochaine fois tu me demanderas des feuilles. Aménager un endroit à l’enfant pour dessiner par exemple. Je te fais confiance pour que tu ne le refasses plus. Faire reformuler l’enfant pour s’assurer de comment il a perçu notre discourt et replacer les choses en contexte.
Nous allons nettoyer ensemble le mur et peut être le repeindre. L’enfant doit être impliqué dans la réparation de son geste. Ce dernier est important car l’enfant doit également comprendre le poids de la bêtise.  
Cela reste bien évidement à titre d’exemple Car il n’est pas facile d’être parent et le but n’est pas de vous culpabiliser mais vous aider à avancer ou à changer les choses. Vous vous sentirez plus serein et moins stressé. Cette méthode est adapté pour les enfants de 3 à 8 ans après nous entrons dans la préadolescence ce qui fera l’objet d’un autre article.





lundi 15 février 2016

Moins visible que les coups mais tout aussi destructeur …l’agression verbale.

L’agression verbale, par les  cris ou hurlements  sur l’enfant, démontre en général, un signe de détresse soit  de personne dépassée ou bien  atteinte de maladie psychologique (Attention ! une personne qui ne peut se maîtriser peut-être un danger)
Nous avons tendance à négliger ce fléau, de plus en plus courant, et l’impact que cela peut avoir sur le psychique de l’enfant.
L’enfant est en position de faiblesse, tandis que l’adulte, se comporte en maître absolu. Un enfant en bas âge deviendra,  craintif, stressé  et  commencera lui aussi à manifester, de l’agressivité verbale ou physique pour exprimer son mal être.
Sur un prêt- adolescent  ou adolescent l’impact sera différent, en fonction de son caractère, mais tout aussi destructeur dans son évolution. Le futur adulte  pourra marquer toute forme d’irrespect vis-à-vis  de son agresseur, rébellion  (tu ne me respect pas, je ne te respect pas)  lui aussi manifestera une certaine agressivité car doit dégager l’impact négatif ,du poids de la violence subit, il pourra même devenir provocateur car sait comment faire déborder l’adulte ou à l’inverse,  commencer à stresser , ce désocialiser,  se renfermer et nourrir une haine intérieur  à la vue de son agresseur . S’isoler de toute nouvelle personne intégrant  son entourage, par manque de confiance. A  mentir pour se protéger de son agresseur psychologique. Être victime d’insomnie car il  appréhende en permanence les cris et cumule du stress.
La descente aux enfers,  d’un enfant confronté à la violence psychologique, peut aller jusqu'au suicide, dans certains cas.
 On s’interdit de frapper l’enfant mais en contrepartie on lui crie dessus, on utilise des phrases destructrices de manière consciente ou non.
« Tu es nul… Tu ne comprends jamais rien….Tu es toujours le dernier… »
Souvent nous avons été victime nous-même de ce comportement durant notre enfance.
Comment gérer autrement ?
Je commence  par retirer de mon langage toutes phrases négatives  qui provoquent  perte de confiance et d’estime de soi. 
 Comment réagiriez-vous si votre responsable au travail ou votre mari employait de telles phrases ?
Je bannis de mon  langage  les mots «  Toujours et Jamais » et je remplace les phrases négatives par des phrases positives.
Tu peux faire mieux…Qu’est- ce que tu n’as pas compris…..  Si on faisait la course…
J’évite  la  spirale vers la violence psychologique.
Il peut arriver de sortir de ses  gongs, dans ce cas, se  remettre en question et essayer de comprendre pourquoi.
 Je suis fatigué ? Le suis dépassé ? Je n’ai pas de patience ? J’en ai marre ?
Qu’est- ce qui provoque mes cries ? Pourquoi  je n’arrive  pas à me contenir ? Est-ce que ça valait la peine de crier pour tel ou tel situation ?
Comment gérer autrement quand la moutarde me  monte au nez ?
Je m’isole dans une pièce, je respire un grand coup, je fais  une rétrospective de la situation et je réfléchis  comment gérer calmement et positivement la situation, en restant ferme et sans crier.
De cette manière, je ne suis pas en position de faiblesse face à l’enfant. J’impose mon autorité en adulte responsable et explique ce qui me contrarie dans la situation, je responsabilise l’enfant en employant des phrases positives.
Je te fais confiance, car je sais que tu es intelligent et tu as bien compris  ton erreur.
Je sais que tu as bien compris ton erreur et que tu vas trouver une solution pour la réparer.
Je t’avais demandé..., tu n’as pas respecté ma demande.., pourtant J’estime te respecter et en contrepartie je te demande de faire de même en respectant mes demandes. Comment penses-tu te racheter ?
Cela reste bien évidement des exemples afin de vous aider à devenir un adulte qui tend sur une éducation positive, motivante et responsable. Un enfant qui se sent respecté, se sent aimé et peu accomplir des efforts considérables pour vous faire plaisir.




jeudi 11 février 2016

Les bourreaux d’enfant, en milieu scolaire.

Le sujet est effrayant et sensible et  parle de mon expérience en tant que maman et ancienne personnel d’école. Cela ne concerne pas la violence entre enfant, mais la violence dont sont victimes les enfants par le personnel scolaire ou encadrant scolaire.
Commençons donc par le commencement :
A la rentrée 2009, j’ai intégré  une école de la place (à CASABLANCA) tenue par toute une famille, nous les appellerons, les Ewing (cette famille se positionnait en  rois du pétrole) Parlons des choses effrayantes dont j’étais témoin au sein de cet établissement... le premier point à soulever concerne le personnel non qualifié et pas habilité à être au contact des enfants , j’ai dû refuser au sein de ma classe, une bonne dizaine d’aides, avant ,de retenir la moins pire.( j’étais en section crèche 14 mois /24 mois) Une trouvait normal de lever un enfants de 14 mois par le bras (moi horrifiée qu’elle lui déboîte l’épaule) une autre tirait les cheveux des petits, consciente  de faire quelque chose de répréhensible, car le faisait de manière discrète, jusqu’à ce que je l’a prenne la main dans le sac,( ce sont seulement quelques cas parmi tant d’autres). Trouvez-vous normal, qu’une maîtresse de classe de maternelle, ai pour lecture «  Barbe Bleu » auprès d’enfant de 4 ans et frappait ses élèves  avec une règle de 2 mètres, pour les faire obéir ?
 (Je pense que sa place devait plutôt être, dans un cirque comme dresseuse de lion).
Une  autre forme d’humiliation au sein de cette même école…
 Un jour en arrivant  aux toilettes, je trouve les petites filles en ligne le long du mur et les petits garçons en face, eux aussi alignés au mur opposé, tous culotte au niveau des chevilles. Imaginez ma stupeur, mon effroi et ma colère quand j’ai imaginé, l’humiliation, que subissaient ses enfants. Je demande à la fille, pourquoi les enfants sont dans cette condition et celle-ci me répond « c’est pour qu’ils aillent plus vite aux toilettes » je suis descendu sur le champ à la direction qui n’a fait que déplacer le problème (la fille d’aide à la classe). Le mot d’ordre était de faire bonne figure devant les parents et laisser planer que leur progéniture était une merveille parfaite. Je n’ai pu supporter ce mode d’enseignement et le clientélisme qui allait avec…
Ma révolte de maman concerne l’impact psychologique sur mon enfant…
Mon fils est hyperactif précoce (pas de soucis scolaire mais très remuant car a du mal à se canaliser) Nous l’avions mis dans une école connue également du système marocain. Mon fils  était premier de sa classe, mais  jamais de compliment de la part de ses enseignants, il subissait seulement  des brimades, concernant son comportement,  aucune pédagogie pour accompagner l’enseignement, qui pourtant, était de très bonne qualité. Dommage !
Nous avons opté pour AEFE à son entrée en CE1.
Concernant le personnel d’enseignement Français il y a une dans l’ensemble, une bonne cohérence éducative, valorisation, autonomie, créativité, découverte, tout pourrait être parfait  sauf que…..
L’école fait intervenir des enseignants du système marocain pour la langue Arabe, et là, CATASTROPHE !! Brimades, crie, non valorisation des enfants (tu es le pire élève que j’ai jamais eu... Tu ne progresseras jamais… Vous êtes la pire classe que je n’ai jamais vue…..) Pour moi, ce mode devrait être  révolu, depuis longtemps… Comment,  les enseignants du système français, arrivent-ils à accepter, que tous leurs efforts, soient bafoués de la sorte ? Comment nous (parents) continuons à accepter ce qui n’est pas acceptable? Pourquoi le système AEFE n’intervient pas ?
Cerise sur le gâteau, nos enfants sont durant les temps méridiens et de garderie avec du personnel tout aussi déplorable (celui-ci trié sur le volet par l’amical des parents), je ne parle pas de toutes bien sûr  (il ne faut pas généraliser) car certaines sont professionnelles et attentionnées avec les enfants mais voient, impuissantes, leurs  attentions sabotées par quelques nuisibles, qui  une fois de plus, n’ont pas leur place auprès des enfants !! Personne ne fait rien, pourquoi ? Hurlez-vous après vos enfants ? NON !!! CELA VOUS PAREZ INIMAGINABLE!!!
Alors comment accepter de payer pour que d’autres le fassent et cassent vos enfants psychologiquement ?
Tans de questions me travaillent et je me dis qu’il est temps de faire quelque chose à commencer par dénoncer et faire savoir ce qui ce passe dans nos établissements scolaire.
Nous (parents) sommes les vaches à lait d’un système qui ne nous convient pas et sommes obligés de se contenter de «  c’est comme ça ! ». JE NE SUIS PAS D’ACCORD, nous nous battons pour éduquer nos enfants, de manière positive, en les valorisant, en les responsabilisant, en leur demandant leur avis, afin qu’il soit acteur de leur vie, mais aujourd’hui, au nom de beaucoup de parents, je  cris, STOP !!!!!!!Arrêtez les abus de faiblesse face à nos enfants. Arrêtez les agressions verbales par vos hurlements et vos brimades. Arrêtez le harcèlement Morale. Dans d’autre pays, mesdames, messieurs, vous seriez déjà jugés pour mauvais traitements et auriez toutes interdictions d’être en contact avec des enfants.
 Vous, personnel scolaire, arrêtez de faire payer le prix fort aux parents  pour employer du personnel non qualifié   et vous, parents, refusez la violence verbal que subi vos enfants.
Je vous prépare un autre article traitant  de l’impact psychologique, de  la violence verbale chez l’enfant.
http://www.ohmaman.ma/fr/article/les-bourreaux-denfant-en-milieu-scolaire:1109.html

mardi 9 février 2016

Maman Kangourou !

Je souhaitais vous faire partager mon expérience avec l’écharpe de portage.
J’ai 2 enfants, l’ainé un garçon né en 2005(que l’on appellera Minimoi 1) et une  fille née en 2008 (Minimoi 2)
J’ai connu l’écharpe de portage pour Minimoi 2 et j’ai vraiment regretté cette méconnaissance pour Minimoi 1 (qui faisait beaucoup de coliques à l’époque,  souffrait et se tordait dans tous les sens, beaucoup d’entre nous ont dû connaitre cela).
Pour Minimoi 1, j’ai opté pour le porte bébé qui sait avérer, très rapidement, inconfortable et peu pratique, vers les 9 mois de bébé, le poids me tirait sur les épaules et le dos. Certaines mamans nature l’appelaient le Baby beurck et je comprends mieux aujourd’hui pourquoi.
Pour Minimoi 2, on m’a offert une écharpe de portage, envoyée tout droit de France, j’avais fait mon repérage et savais ce que je voulais.
Les écharpes de portage existent sous différentes textures, couleurs et métrages. Celle que l’on m’offrait  faisait  5 mètres et était en  stretch, pratique car une fois nouée, pas besoin de l’à retirer à chaque fois, il me suffisait de mettre et de retirer bébé comme je le voulais.
Les avantages de l’écharpe de portage selon moi.
 Je pouvais garder ma fille contre moi, elle se sentait en sécurité et je pouvais continuer mes occupations car elle était vraiment bien calée, pas besoin de sacrifier une main pour alléger le poids.
Je pouvais allaiter tranquillement, même dans la rue, sans laisser entrevoir quoi que ce soit, juste m’assoir sur un banc, passer ma main à l’intérieur de l’écharpe, positionner en  2 mouvements ma fille en position d’allaitement et hop. Quand on a deux enfants c’est pratique pour porter les courses d’une main et tenir la main du grand frère. Quand ma fille était plus grande je l’ai basculé en portage sur le dos, elle pouvait observer tout ce qui se passait autour d’elle. Les trottoirs de la ville étant également mal adaptés dans certains quartiers la poussette  devenait très vite contraignante car bien souvent, je me retrouvais sur la route avec tous les dangers que cela comportent.
Coté entretien c’est pratique, un lavage en machine et je l’étendais au-dessus d’une porte, vu sa longueur. Le must de l’écharpe stretch c’est la possibilité de la  raccourcir en coupant et ceux sans couture, son tissus est étudié pour.
Pour apprendre les nouages, il y avait un manuel fourni avec divers positionnements et J’ai visionné  beaucoup de Vidéos sur internet. Un peu d’entrainement était nécessaire  au départ. Le portage est vite devenu indispensable pour ma fille et moi et le nouage est devenu du Béaba.

L’anecdote : une fois nous étions de balade à la plage et Minimoi 1 commençait à fatiguer, je l’ai donc attrapé et mis dans l’écharpe sur le devant tandis que  sa sœur était au dos et j’ai pu marcher tranquillement sans sentir à aucun moment le poids ou de l’inconfort. A ce moment-là  je me suis sentie tel une maman Kangourou.

vendredi 5 février 2016

Le syndrome du bébé secoué.

Chaque année des enfants de moins d’un an sont victimes de la violence des adultes.
Actuellement, je vois circuler des vidéos, montrant des adultes de différents pays ,retourner des nourrissons et des bébés, les tenants par les pieds, les faisant tourner dans tous les sens , une vidéo circule ,avec deux adultes ,en simple culotte et des bébés tout nus, en pleine neige ,dehors et ses abrutis s’exposent  fièrement ,en manipulant de manière aérienne,  le bébé dans tous les sens.
 Pour moi, c’est choquant et violent !!
Qu’en est- il de l’enfant ?
Quand, nous connaissons les conséquences de tels
actes, cela me mets en colère. Le syndrome du bébé secoué, tue chaque année des nourrissons de moins de 1 an, dont 60% auraient moins de 6 mois, selon L’OMS. D’autres restent handicapés à vie de la  maltraitances, du bébé secoué.
Le bébé secoué, une victime d’acte de violence et de maltraitance.
·         Dans la plupart des cas, il s’agit d’adultes, (nourrice, parents, conjoint, personne en charge de l’enfant) qui n’arrivent plus à gérer les pleurs du bébé et finissent par craquer et s’en prendre physiquement au nourrisson, les conséquences sont dans la plupart du temps fatales. On estime que les hommes, sont en majeur partie,plus enclin à péter un plomb et  à violenter le bébé.
·         Il y a les actes de  négligences ou l’on confond bébé et poupon, en jetant l’enfant en l’air pensant jouer avec lui.
·         Il y a la bêtise humaine, comme le montre les vidéos qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux.
Que se passe-t-il vraiment lorsque l’on secoue un bébé ?
Le nourrisson ne tient pas encore sa tête, son cou est fragile, son cervelet en plein évolution, n’est pas encore maintenu par les membranes et lorsque l’enfant est secoué, son cervelet se cogne contre la boite crânienne provoquant de lourdes séquelles.
Les signes alarmant :
·         La fontanelle de bébé est enflée et  il ne réagit plus comme à son habitude
·         Bébé vomis, manque de réactions (hypotonie)
·         L’enfant présente des Hématomes (un bébé qui ne marche pas, ne peut pas tomber ou se cogner, sauf, si il est entre les mains d’un adulte maltraitant ou négligeant)
·         Somnolence
·         Perte d’appétit
Si vous soupçonnez le syndrome du bébé secoué.
 Faites pratiquer un examen médical à l’enfant, n’hésitez pas à parler avec votre médecin que  vos soupçons se  tournent vers une tiers personne ou si vous avez manquez de maîtrise,(afin de vous
faire aider et ne pas reproduire ce genre de comportement, en espérant que votre geste, n’est  pas été fatal à l’enfant.)



 

mercredi 3 février 2016

Chacun chez soi !!

http://www.ohmaman.ma/fr/article/chacun-chez-soi:1092.html

Je vais aborder un sujet assez tabou au Maroc. Les enfants qui dorment dans le lit de leurs parents.
Je ne parle pas des nourrissons car je trouve normale le cododo, pour préserver l’énergie des mamans allaitantes. Non je parle d’enfants de 3 à 7/8 ans qui ont élues domicile dans le lit de papa, maman.
Comment cela démarre-t-il en général ?
-L’enfant a plusieurs réveilles nocturne et le parent lacé et fatigué l’invite à dormir avec lui espérant un peu de répit.
- Le parent est seul et pour combler le vide ou le manque du conjoint invite l’enfant à dormir avec lui pour se sécuriser.
-L’enfant sert d’alibi à l’un des parents afin d’éviter  toute relation intime et donc arrange bien les choses en dormant au centre du couple.
Quel sont les côtés néfastes de cette pratique ?
-Plus d’intimité et de vie de couple (ce qui tend à ne pas donner cher de la continuité de celui-ci)
-renforcement de l’œdipe et confusion des rôles pour l’enfant.
-Pas de repaire et de barrière entre l’enfant et ses parents. L’enfant aura tendance à se comporter comme un adulte puisque qu’on lui laisse une place parmi eux.
Action/ réaction
-          Dans le cas des terreurs et réveils nocturne, rassurer son enfant (lui expliquer que nous sommes là, qu’il ne craint rien car on veille sur lui), le valoriser (lui expliquer qu’il ou qu’elle est grand(e). Lui raconter une petite histoire ou lui chanter une petite chanson. Lui installer une petite veilleuse à proximité ou lui procurer une petite lampe de poche.
-          Dans le cas du parent seul, c’est vous l’adulte et ce n’est pas à l’enfant de vous rassurer ou de combler le vide, bien au contraire, c’est votre rôle à l’égard de l’enfant. Faites preuve de courage car si vous n’êtes pas un exemple de sécurité pour votre enfant, cela peu impacter sa confiance et celle qui place en vous.
-           Dans le cas de l’alibi anti rapport intime, attention l’enfant contrairement à ce que vous pensez détecte et ressent beaucoup de choses, un enfant qui sent qu’un malaise s’installe entre ses parents est un enfant perturbé et en souffrance. L’enfant a besoin de sentir un cocon familial uni et qui s’aime. N’oubliez pas que votre enfant construira sa vie intime et affective en fonction de ce qu’il aura comme exemple. Vous devez régler votre problème d’adulte soit en discutant au sein du couple soit par le biais d’une aide extérieure.

Ceci dit un petit câlin en famille le dimanche matin ou un petit film tous au chaud sous la couette, n’est pas exclu, car rien à voir avec le sommeil, au contraire, c’est un moment de partage en famille.

Conclusion chacun à sa place et dans son lit !!!