jeudi 28 septembre 2017

Mon Ado en crise , le sit-In (communication non violente)

Le phénomène de l’adolescent présentant des comportements agressifs constitue un défi difficile pour les parents et les professionnels. En effet, de tels enfants sont caractérisés par un côté extrêmement batailleur, des explosions de colère, des menaces constantes et de la violence physique. Le commun dénominateur de ces comportements se résume dans l’attitude centrale chez l’enfant violent : 
« Je suis le chef ».
Les parents apprennent que différentes manières de gérer leur enfant (même celles que leur suggèrent des professionnels) sont inefficaces. Leur expérience montre que s’ils essayent réagir par des réprimandes, des cris, des menaces et des punitions, non seulement le jeune leur répondra de même, mais il risque même de se comporter de manière pire qu’avant.
 D’un autre côté, si les parents se soumettent aux attentes de l’enfant, elles tendent à devenir de plus en plus excessives. À ce stade, le foyer qui est censé être un abri sécurisant pour la famille devient un sinistre champ de bataille où les parents et l’enfant sont des acteurs prisonniers d’un combat sans fin. Si cette situation perdure, les parents s’épuiseront et seront prêts à se retirer.

Il n’est pas surprenant qu’ils optent pour la soumission afin d’obtenir la paix et le calme. Cependant, l’expérience nous a appris que cette trêve est de courte durée. Bientôt il apparaît que la soumission conduit à des demandes encore plus exigeantes. Ce processus se perpétue, se renforce et s’accélère de lui-même. Les parents se voient comme n’ayant aucune échappatoire et, en dépit de leurs efforts, ils deviennent impliqués dans un cercle vicieux de soumission ? exigences accrues de l’enfant ? éveil de l’hostilité parentale ? Intensification des représailles de l’enfant ? à l’infini. Dans un tel climat, la violence dicte presque toutes les attitudes de l’enfant et des parents.

On peut discerner deux types d’escalade :
1.      L’escalade réciproque (où l’hostilité engendre l’hostilité)
2.      L’escalade complémentaire (où la soumission des parents accroît les exigences de l’enfant).
Lorsque le comportement de l’adolescent entre en escalade (par exemple, lorsqu’il menace, crie, fait des crises de colères ou se débat parce qu’il ne reçoit pas ce qu’il veut), les parents agissent généralement en capitulant ou en essayant d’imposer de force leur autorité. Malheureusement, ces deux types d’attitude incitent le jeune à continuer l’escalade.

L’escalade réciproque apparaît lorsque le parent tente d’imposer son autorité par la force ou quand il réagit aux manifestations violentes de l’adolescent de la même manière (en menaçant, jurant, criant, imposant des punitions dures, ou en frappant). Le jeune, à son tour, réagit à l’attitude des parents par un comportement encore plus agressif. Le second type d’escalade est asymétrique et apparaît quand le parent capitule devant l’enfant, transmettant ainsi le message qu’il est faible et incapable de gérer ses explosions. L’adolescent développe dès lors la certitude qu’il peut obtenir ce qu’il désire par des menaces et de la violence.

Malheureusement, ces deux types d’escalades s’alimentent l’un l’autre : plus le parent se soumet, plus il devient frustré, exaspéré et plus près de s’emporter violemment. Quand les explosions réciproques augmentent en violence, elles deviennent de plus en plus effrayantes jusqu’à ce que le parent en arrive à être prêt à se soumettre. Dans une telle atmosphère d’escalade constante, il n’est pas étonnant que les parents soient de moins en moins capables d’exprimer ou même de ressentir de l’affection pour leur enfant.
Résistance non-violente
La résistance non-violente est un outil qui va permettre aux parents d’arrêter le comportement destructeur de leur enfant sans créer d’escalade. Elle induit à la maison une ambiance qui favorise l’expression de la proximité et de l’affection.

Nous définissons la résistance non-violente comme une série d’actions qui colportent le message « Je ne suis plus prêt à continuer ainsi et je vais tout faire pour changer cette situation, excepté t’attaquer physiquement ou verbalement. »

La résistance non-violente se caractérise par les principes suivants :

1. Une position ferme face à des exigences importantes et la volonté d’agir avec détermination pour éviter les attitudes destructrices de l’enfant.

2. L’évitement total de tout recours à la violence physique ou verbale tels les coups, les jurons, les menaces ou les accusations.

La résistance non-violente donne aux parents une assise morale et pratique pour affirmer leur présence et surveiller les actes de leur enfant ; elle affaiblit l’escalade et même l’empêche.

Nous insistons ici sur le fait important que l’objectif de l’action non-violente est de restaurer et rétablir la présence des parents. Nous considérons qu’une ferme présence parentale est le meilleur moyen pour construire une bonne relation avec vos enfants. L’autorité parentale que nous recherchons n’est pas basée sur une plus grande force physique du parent par rapport au jeune, mais sur sa détermination à être de son côté et à ses côtés. Plus vous montrez votre présence parentale, plus grandes sont les chances que votre enfant abandonne les configurations destructives et qu’un dialogue s’instaure à nouveau entre vous.
Les principes de non-provocation et de réaction différée

Afin d’empêcher l’escalade et pour créer une nouvelle relation qui ne se fonde plus sur des luttes de pouvoir sans fin, vous devriez éviter d’entrer dans les confrontations inutiles. Cependant, comme l’enfant a appris à imposer sa volonté à l’aide de menaces et de violence, il essayera de vous entraîner dans les confrontations. Ceci découle simplement du fait que l’adolescent violent « profite » de la confrontation, et pas seulement lorsqu’il « gagne ». Réussir à vous faire perdre le contrôle constitue pour lui une justification à la poursuite de son comportement agressif. Son attitude ne provient pas du fait qu’il serait « mauvais » ou « dérangé mentalement », mais est liée aux habitudes d’escalade qu’il a développées – ce qui signifie que s’il n’obtient pas ce qu’il veut, son comportement escaladera.

On peut supposer que vous aussi, vous êtes habitués à escalader. Vous êtes également « soupe au lait », ce qui ne vous permet pas de rester calme dans une situation conflictuelle et vous conduit à perdre le contrôle. Les parents fréquemment provoqués dans des confrontations avec leur progéniture, tendent à parler beaucoup trop pour convaincre, moraliser, se disputer, crier ou menacer. Toutes ces formes de bavardage et d’ergotage constituent une provocation et mènent à l’escalade !

En voici un scénario typique :

- Tu ne sortiras pas !
- Si, je le ferai !
- J’ai dit que tu ne sortiras pas !
- Tu n’as pas à me dire ce que je dois faire !
- Tant que tu vivras dans cette maison, tu te conduiras selon nos règles !
- Je ne t’ai rien demandé (l’enfant claque la porte de toute ses forces) !
Finalement, le jeune a fait ce qu’il voulait, et vous restez là, à bout et furieux. Le conflit entre vous a seulement empiré.

Souvent, vos tentatives d’expliquer, convaincre, moraliser et argumenter résultent en ce que votre enfant affiche du mépris pour ce que vous avez dit, ne vous répond pas ou ignore totalement votre existence. Plus vous parlez, plus impuissant vous vous sentez. Pour cette raison, rappelez-vous que :25
Parler trop conduit à l’escalade et résulte en impuissance. Une interdiction claire et nette vaut mieux que des explications et que des paroles moralisantes ou destinées à convaincre. Des menaces (« Si…, alors ! ») conduisent à des contre-menaces de la part de l’adolescent.

Dès lors, n’oubliez pas ce qui suit : ne provoquez pas, n’argumentez pas, ne criez pas, ne moralisez pas et ne menacez pas.
Le principe de la non provocation s’accompagne de celui de la réaction différée :l’idée que vous devez réagir immédiatement à toute déclaration, revendication, plainte, accusation ou provocation de la part du jeune est fondamentalement fausse. Vous devriez avoir recours à une réaction différée.

 Pour cela :

Prenez du temps et préparez votre réponse.

Si vous avez un doute, il vaut mieux garder votre calme et ne pas réagir.

Le silence vous donne du temps et permet à vos enfants de « perdre des munitions ».

Le silence n’est pas la soumission. Si vous le souhaitez, vous pouvez le faire précéder de quelques mots comme : « Je n’aime pas ça et je vais y réfléchir ». Cette déclaration devrait être proférée sans aucune allusion menaçante mais comme l’établissement d’un fait. Lorsque vous aurez fait cela plusieurs fois, l’enfant comprendra que votre silence ne signifie pas que le sujet est clôturé. Le silence sans soumission est plus efficace que n’importe quel sermon ou argument. Vous avez tort de penser que votre silence sera interprété comme un signe de faiblesse ou que votre enfant l’exploitera. Le silence rendra clair le fait que vous n’allez plus coopérer à ses invitations au conflit. Vous devriez commencer à vous adresser au jeune dans un autre langage qui ne serait plus celui de la moralisation ou de l’assujettissement. Soulignons que le silence constructif n’est pas une séparation. Votre présence parentale ne sera pas réduite par lui ; elle deviendra même plus forte. Vous vous montrez vous-même, l’enfant ne peut vous provoquer dans une confrontation et vous maintenez votre position indépendante de parent.

Les principes de non-provocation et de réaction différée devraient vous guider dans les contextes d’escalade où vous pourriez vous trouver avec votre enfant. Dans les situations difficiles, répétez-vous calmement : « Ne te laisse pas provoquer, ne te laisse pas provoquer, ne te laisse pas provoquer ! »

La position émotionnelle exprimée par ces deux principes est défensive. Dans cette position, vous permettez aux attaques de l’adolescent de se dissiper d’elles-mêmes. La position défensive vous apporte une réponse à deux états émotionnels pénibles qui vous conduisent à la soumission ou à l’escalade, c’est-à-dire au désespoir et à la colère. Le désespoir peut amener le parent à préférer « s’acheter la paix et le calme » par la soumission. La colère l’entraîne à tenter de répondre à l’enfant sur le même ton. La position défensive aide le parent à maintenir une résistance non-violente et à éviter à la fois la soumission et l’escalade.
La grève par occupation (sit-in)

L’un des actes le plus fort de résistance non-violente qu’un parent peut poser est le sit-in. Il permet de démontrer une présence parentale sans être entraîné dans la provocation. Il s’agit d’une manifestation silencieuse de présence qui exprime une position ferme. Le sit-in a comme objectif de communiquer à l’enfant votre décision nette de ne plus tolérer ses actes destructeurs et sa violence.

Comment mettre en place le sit-in ?

Entrez, au moment qui vous convient, dans la chambre de l’adolescent lorsqu’il s’y trouve. Ne le faites pas immédiatement après qu’un événement violent se soit passé à la maison, mais quelques heures ou même un jour plus tard (« Battez le fer quand il est dejà froid ! »), quand vous êtes calme et avez suffisamment de temps devant vous. Il est très important que vous ne soyez pas pressés par le temps et obligés de partir au milieu de cette action pour vous occuper d’autres affaires. Fermez la porte derrière vous et asseyez-vous (sur une chaise, par terre ou sur une carpette) de manière à rendre difficile l’accès à la sortie de la pièce. Après vous être installés, dites-lui : « Nous ne sommes pas prêts à continuer à tolérer ce comportement : (Ici, vous décrivez de manière spécifique le comportement inacceptable pour vous et en donnez quelques exemples). Nous sommes venus pour trouver un moyen de résoudre le problème. Nous allons rester assis ici et attendre tes suggestions pour stopper ce comportement. » Ensuite, vous vous asseyez calmement et attendez les suggestions de l’enfant. Il faudra les écouter et les soupeser. Si l’adolescent répond par des accusations (« C’est la faute de mon frère ! »), des exigences (« Si vous m’achetez une télévision, j’arrêterai ! »), ou des menaces (« Alors je vais m’enfuir de la maison ! »), ne vous laissez pas provoqués dans une confrontation ! Dites lui que vous ne pouvez accepter sa suggestion et rester calmement assis.

Éviter de prononcer la moindre accusation, leçon, menace, ou d’entrer dans une dispute. Attendez calmement et patiemment, et ne vous laissez pas inciter à un règlement de compte sous forme de bagarre verbale ou physique. Le temps et le silence communiquent le message d’une présence parentale déterminée.

Si l’enfant fait une suggestion positive (même si elle est insignifiante), posez lui plusieurs questions de clarification, et ensuite, quittez calmement sa chambre, en déclarant de manière positive que vous donnez une chance à sa suggestion. Ne le menacer pas de revenir vous asseoir dans sa chambre au cas où il ne la respecterait pas. Si le jeune a déjà fait la même suggestion lors d’un sit-in précédent, répondez lui : « Tu as déjà fait cette suggestion et elle n’a rien donné. Maintenant, nous avons besoin de quelque chose qui fonctionnera mieux ! » S’il ne suggère rien du tout, restez dans la pièce pendant une heure et ensuite, partez sans proférer de menace ou d’avertissement d’un retour de votre part. Lorsque vous vous en allez, vous pouvez dire : « Nous n’avons pas encore trouvé de solution. »

Quelques points importants à ne pas oublier :

1. Les parents doivent planifier à l’avance le meilleur moment pour occuper la chambre.

2. Le comportement indésirable doit être défini avec précision.

3. Donner un message général comme : « Nous insistons pour que tu te comportes bien » n’est pas une bonne idée. Vous avez à indiquer de manière spécifique ce que vous attendez comme, par exemple : « Nous insistons pour que tu arrêtes de nous insulter et d’avoir des gestes grossiers envers nous. »

4. Si les parents anticipent que l’enfant va réagir par de la violence physique, il est utile d’avoir quelqu’un d’autre à la maison (un ami ou un membre de la famille), mais pas dans la chambre-même. Après l’introduction mentionnée plus haut, il faudrait dire à l’enfant : « Puisque nous craignons que tu deviennes violent, nous avons invité X pour qu’il serve de témoin. »

5. Si l’enfant se conduit violemment en dépit de la présence du témoin hors de sa chambre, vous devriez demander à ce dernier d’entrer dans la pièce. Notre expérience avec des dizaines de cas montre que la présence d’un tiers arrête presque entièrement la violence.

6. Après la fin du sit-in, il vaut mieux reprendre la routine familiale sans l’évoquer ni parler de ses résultats.

Votre enfant ne sera pas content de votre entrée dans sa chambre car il s’agit là d’un envahissement de son espace personnel. Nous allons énumérer un certain nombre de réactions qu’il pourrait avoir vis-à-vis d’un sit-in et les manières d’y répondre :
·         Tentative de vous chasser. L’enfant va essayer de vous faire quitter sa chambre, en hurlant par exemple : « Dehors, je ne vous supporte pas ». La réponse idéale à une telle attitude est votre silence. Ne pensez pas que rester silencieux dans cette situation indique une faiblesse de l’attitude parentalRappelez-vous : vous avez initié le sit-in et maintenant, vous construisez les règles ! Dans cette situation, se laisser entraîner dans une dispute signifierait que vous avez perdu l’initiative et avez commencé à répondre aux provocations. L’enfant va peut-être tenter de vous chasser par la violence physique ou en lançant des objets. Dans ce cas, protégez-vous sans l’attaquer en retour. Rappelez-vous que chaque fois que vous craignez de la violence physique, il est utile d’inviter un tiers à être présent lors du sit-in. Si la violence physique de l’adolescent ne peut être contrôlé sans exercer une force, arrêtez le sit-in en sachant que vous pouvez revenir et le reprendre quand vous le déciderez et en présence de témoins. Il est extrêmement important que vous soyez capable d’arrêter une action qui présente des risques d’escalade trop élevés. Appuyez-vous sur votre jugement. Rappelez-vous : ceci n’est pas un signe de soumission ! Ce n’est rien d’autre qu’une retraite pour vous permettre de déployer vos forces !
·         Stipuler des conditions aux parents. L’enfant pourrait aussi tenter d’arrêter le sit-in en stipulant des conditions comme : « Je ferai ce que vous voulez si vous m’achetez ceci et cela. » Dans ce cas, vous aurez à répondre patiemment que vous ne pouvez accepter cette suggestion ; revenez au silence immédiatement après avoir donné cette réponse.
·         L’enfant ignore les parents. Par ce type de réaction, il tente de vous montrer que l’action n’a aucun effet sur lui. Il peut se tourner vers la télévision (ou son installation stéréo), ou commencer à jouer sur son ordinateur. Dans ce cas, éteignez le matériel une seule fois seulement. Si l’enfant le rallume, ne le provoquez pas, mais attendez jusqu’à la fin du sit-in. La fois suivante, avant d’entrer dans sa chambre, coupez l’électricité qui alimente ce matériel, ou ôtez la souris de l’ordinateur. Une autre façon dont il peut ignorer ses parents, est de se coucher et de faire semblant de dormir. Ici aussi, il ne faut pas réagir mais poursuivre le sit-in. Le temps s’écoule très lentement lorsqu’un enfant fait semblant de dormir ! Même s’il s’endort vraiment, le sit-in doit continuer comme d’habitude. Le fait qu’il s’endorme alors que vous êtes dans la pièce, peut être le signe d’un changement dans la relation.
·         Crier et tenter d’embarrasser les parents. Le but de cette réaction est d’appeler les voisins ou d’autres personnes pour qu’ils interviennent et cessent le sit-in. Si vous prévoyez ce type de comportement et êtes nerveux quant à ses résultats, prévenez les voisins à l’avance sur ce qui va se passer et expliquez leur vos intentions. Vous pouvez même donner à vos voisins une copie de cette brochure.
·         Tentative de faire parler un parent. L’enfant peut essayer de vous faire revenir à votre rôle familier où vous parliez sans arrêt et où il vous ignorait, par exemple en répétant encore et toujours : « Je ne comprends pas ce que tu veux ! ». Si vous tenter de vous expliquer au-delà de la brève déclaration initiale, vous dépensez votre salive pour rien.
·         Suggestion positive de la part de votre enfant. Dans ce cas, vous devez lui demander d’expliquer en détail sa suggestion. Il est important ici d’être concret. Une suggestion comme « Je vais être un bon garçon » demande plus de clarification. Si l’enfant formule une suggestion qui peut être mise en pratique, quittez la pièce et cessez le sit-in. Vous n’avez pas à craindre que l’enfant essaye de vous « rouler » puisque de toute façon, s’il ne modifie pas son comportement problématique, vous reviendrez dans sa chambre pour y faire un nouveau sit-in.
Il est essentiel de savoir que très souvent, les enfants modifient leur comportement problématique sans avoir fait aucune suggestion dans leur chambre. Le sit-in est destiné à changer, en même temps, l’attitude de l’enfant et votre place dans l’espace familial. Ceci a lieu que l’enfant fasse une suggestion ou pas. S’il veut sauver son honneur en n’en faisant aucune, mais s’il modifie son comportement, c’est acceptable. A l’issue du sit-in, l’enfant n’est pas le seul à avoir changé : vous avez changé aussi car vous avez découvert que vous avez la capacité d’entrer dans sa chambre, de vous y asseoir durant le temps que vous avez déterminé, et de ne pas lui permettre de vous jeter dehors ou de vous provoquer dans une escalade. Vous constatez que vous avez un poids personnel et parental. Vous existez de nouveau et rétablissez votre présence. Votre place sur la carte familiale change.

L’objectif du sit-in est de réduire dans la vie quotidienne le comportement problématique de l’enfant. Le but n’est pas qu’il agisse correctement au moment même du sit-in. Même s’il vous injurie tout au long du sit-in, cela ne signifie pas que vos actions sont inefficaces. Ce qui déterminera la nécessité d’en organiser un autre, c’est l’ampleur du comportement problématique après le sit-in. Si vous ressentez une réduction de celle-ci, un autre sit-in ne sera pas nécessaire. Au contraire, si vous considérez qu’elle s’est maintenue telle qu’elle était, recommencez et initiez un nouveau sit-in.
Omer Haim, Weinblatt Uri, « Résistance non violente : guide pour les parents d'adolescents présentant des comportements violents ou autodestructeurs », Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux 1/2005 (no 34) , p. 77-105 

jeudi 2 juin 2016

Je suis Coach Parental et Scolaire. Et si je vous présentais mon activité?

Aujourd’hui nous entendons beaucoup parler du coaching, mais il y a tellement de terme qu’il est difficile de s’y retrouver. Pour cela je vais vous présenter le cœur de mon activité.
Je suis Coach Scolaire et Parental !
Le coaching Scolaire permet d’épauler et de guider le jeune enfant et l’adolescent sur des points spécifiques comme : J’ai du mal à m’intégrer avec les camarades, je n’aime pas ma maitresse, je n’aime pas les maths, je suis timide et bloqué pour prendre la parole, je suis désordonné dans mon travail, l’école me stress, je n’arrive pas à me concentrer, la liste pourrait être longue. Dans le cas du coaching scolaire le travail et la collaboration se fait principalement avec l’enfant suite à un entretien avec le ou les parents et un entretien avec l’enfant afin de cibler les attentes. Si les parents sont les mandataires, le coaché reste l’enfant.
Nous travaillons ensemble  en fonction du besoin sur :
La confiance en soi, l’affirmation de soi,  apprendre à aimer l’école ou une matière, accepter mon enseignant, la gestion de stress, techniques de mémorisations, savoir m’intégrer au sein d’un groupe, techniques de travail et organisation, responsabilisation, valorisation et dépassement de soi.
Nous travaillons bien souvent par technique de jeu afin que l’enfant prenne plaisir.
Comme le disait si bien Anatole France « c’est en croyant aux roses qu’on les fait éclore »
Le coaching Parental quant à lui est d’épauler le ou les parents. Nous ne sommes pas devenus parents avec une notice de fonctionnement livrée à la naissance. Avant de devenir coach, en premier je suis un  parent qui en voyant mes enfants grandir et évoluer, s’est passionnée par et pour les enfants et leur bien-être au sein de la structure familiale. Chaque famille a son histoire, ses peurs et ses craintes mais chaque parent souhaite le meilleur pour ses enfants. Alors mon rôle dans le noyau familiale est de rassurer le ou les parents, les accompagner, les épauler, d’être le temps nécessaire une passerelle entre le ou les parents et l’enfant.
Ensemble nous travaillons en fonction du ou des besoins.
Bien communiquer avec mon enfant. Savoir poser un cadre et créer une relation gagnant- gagnant.
Reprendre ma place de parent.  Parent solo comment équilibrer mon rôle. Savoir jouer avec mes enfants. Mon rôle est d’harmoniser la vie de famille et de permettre à celle-ci d’avancer le plus sereinement possible. Les clefs et les solutions sont en vous et je vous aide à les développer et à les appliquer.

« Nous apprenons de nos enfants, nous croyons les faire grandir, mais en réalité ce sont eux qui nous cultivent. »  Graziella Zahrane


jeudi 31 mars 2016

L’amour des Livres

A l’époque de la nouvelle technologie et de la smart- tablette pas évident de cheminer vers les livres.
Cependant il faut savoir que l’amour des livres pour les enfants dépendra une fois encore de comment les adultes se comportent avec les livres.
Si vous faites partie des amoureux des livres, comme moi, alors il est fort possible que vos enfant en soient eux aussi.
Comment a commencé le cheminement chez nous ?
Depuis le plus jeune âge de mes enfants (5/6 mois) nous avons commencé à leur raconter des histoires de tout petit, chaque soir avant de dormir. S’était notre rituel du soir, bébé assis sur nos genoux à observer et toucher les images et nous à conter. Puis arrive l’âge ou l’enfant commence à parler et donc notre rituel progresse également, on évolue vers une lecture participative. Quelle couleur ? Quel Animal ? Il fait comment le chat ? ect..  Nos livres ont évolué en fonction de l’âge de nos enfants.
Cela nous permettait également d’avoir un moment privilégié avec nos enfants après une longue journée.
A savoir, qu’entre 18 Mois et 3 ans l’enfant aime la répétition. Notre fils avait tendance à nous rapporter souvent la même histoire et nous devions l’a raconter chaque jour comme si c’était la première fois (cela rassure l’enfant qui instaure son propre rituel) et voilà que vers 6 ans notre bonhomme achetait lui-même ses livres avec  son argent quand les autres petits camarades achetaient des bonbons ou des jouets. Récemment notre fille qui attendait un cadeau de son papa à elle aussi demandé des livres. S’il y a bien une fierté pour un parent c’est de voir ses enfants faire fonctionner leur imagination. Nous avons conditionné les smart et tablette car ce sont des tus livres et par la même occasion des tus aux savoirs. L’alimentation intellectuelle est une richesse inépuisable.
Nos amis s’étaient rapidement rendus  compte que nos enfants aimaient beaucoup les livres et c’est comme cela que les cadeaux d’anniversaire ont enrichit leurs bibliothèques.
La lecture et les livres nourricent l’imagination, le savoir et il serait dommage de priver nos enfants d’un tel aliment intellectuel.
Je vous conseille quelques livres ludiques.
A partir de 3 mois : Livre de bain avec matière. De chez Oxibul/ les livres de la collection Bébé
A partir de 6 mois : Choupi // les livres de la collection Bébé (thème corps/ vêtement /Animaux/ ect)
Vers 9 mois : Petit ours brun qui évolue par thème/ Livre musicaux ect
Choisissez vos livres en fonction de l’évolution de votre enfant, les aliments quand il commence à manger seul.  Livre sur le pot quand vous souhaitez le sensibiliser sur le retrait de la couche. Livre sur les voyages ou les modes de transport si vous prévoyez un voyage et ainsi de suite. Pour cela nous avons beaucoup aimé la collection petit ours Brun.
Puis plus tard vient les Messieurs/ Madames / les lapinos , les contes  et  les romans d’aventure.
Voilà chers Parents faites de la lecture un plaisir. Lisez et vos enfants lirons et aurons plus de facilité à l’apprentissage de la lecture à leur entrée en primaire.





jeudi 17 mars 2016

Fabriquez une tente pour enfant pour moins de 500 DHRs

Vous aurez besoin de quelques outils:

Tourne vis /marteau/ Agrafeuse  à  bois

Quincaillerie:

Vis de 6 cm (20 Dhrs)
Clou de 3 cm et de 4 cm (5dhrs)
Tiges de bois  6x1.5 M et 3x1.80 ( 30 Dhrs par tige soit 270 Dhrs)
5 mètres de tissus sur 2.20m (chacun peut y aller de son imagination)  (25 dhrs le mètre à Derb Omar 125 Dhrs)
Du ruban pour décorer et fixer le tissu à l’intérieur. (5 Dhrs les 50 mètres à Derb Omar)

Fabrication de la charpente ou ossature:
Prendre 3 tiges de 1.5 mètre et les fixer en triangle  (vous aurez au préalable troué vos tiges à  5 cm du bout Pour la fixation du haut et clouté les extrémités du bas des  tiges en intérieur. Renouvelé l’opération avec les 3 autres tiges. Vous pouvez également ne pas mettre de pointe mais des vis a la place en prenant soin de percer les extrémité des tige de 1.8M et fixer le tous . Sauf que l’opération est plus délicate quant à la solidité du bois  et nécessite d’être 2 personnes.


Pour le tissu munissez-vous de votre agrafeuse en bois.
Passez votre tissus en  largeur  tous autour de l’ossature en tirant bien en dessous.
Agrafez votre tissu sur la tige de bois en prenant soin de le faire sur le rebord. Une fois fini tendez bien le tissus sur la première face opposé et agrafez au fur et à mesure.
 L’excèdent autour des pieds permettra de consolider la tente enroulez le bien autour du pieds et agrafez bien sans hésitation. (En cas de ratage d’agrafage, pas de soucis un ciseau vous aidera à retirer l’agrafe abimé)
 Pour la suite vous agrafez le tissu au bois tout autour comme votre imagination vous porte.
Ps : si l’ossature vous semble un peu fragile au départ elle sera automatiquement consolidée par le tissage et l’agrafage
Une fois terminée décorez comme vous le souhaitez et je vous assure

Surprise et sucées Garantie  pour 425 dhrs



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lundi 29 février 2016

La course aux " Notes Scolaire" perçue par des enfants

Le sujet qui interpelle lorsque de nos jours tout parent souhaite le meilleur pour sa progéniture mais comment cette pression sociétal est- elle vécut par les enfants ?
J’ai interrogé deux enfants, un  de 10 ans en classe de CM2, appelons le ALEXANDRE et
NAWELLE élève de CE1 âgée de 7 ans
Comment perçois-tu la demande de bonnes Notes à l’école ?
  •           ALEXANDRE :  Ça me dérange c’est comme si on me demande d’être parfait tout en sachant que certaines matières ne m’intéressent pas et pour celles qui ne m’intéressent pas c’est un supplice d’apprendre.
  •           NAWELLE : Je le perçois bien car c’a m’encourage à bien travailler. Il y a du travail facile ou je vais avoir de bonnes notes et du travail ou je sais que ce ne sera pas facile pour moi mais ce n’est pas grave.

Si tu devais ramener un mauvais bulletin tu le vivrais comment ?
  •           ALEXANDRE : J’aurais peur, car cela serait perçu comme un manque de travail, alors que mes parents payent l’école. Ils risquent surement de me rappeler qu’ils payent l’école en contrepartie de bons résultats.
  •           NAWELLE : Je serais un peu triste car j’aime faire plaisir à mes parents et si la note est mauvaise je vais pleurer, je suis sensible et n’aime pas décevoir tout le monde.
Question à NAWELLE suite à sa réponse : Tu penses décevoir tes parents ?
  •           Non mes parents vont m’encourager à faire des efforts c’est moi qui suis déçue.

Comment te sens-tu quand tu as une bonne note?
  •           ALEXANDRE : Très satisfait car je me mets la pression, si mes parents n’étaient pas derrière je ne  me mettrais pas autant la pression mais je travaillerais bien comme même.
  •           NAWELLE : Très contente car on va me féliciter et m’encourager.

Quel est ta position dans la classe ?
  •           ALEXANDRE : Je me sens bien placé en classe, il y a plus bête que moi comme il y a plus intelligent. S’il n’y avait pas de notes se serait mieux. Je n’aime pas spécialement l’école car disons que je n’aime pas travailler, plutôt je n’ai pas envie. Ça me frustre de devoir comme même le faire car je n’arrive pas à me concentrer.
  • Question à Alexandre suite à sa réponse : Donc pour toi, ce n’est pas normale que l’on te demande d’avoir de bonnes notes ?
  •   ALEXANDRE:Si comme même car mes parents veulent que j’ai un bon avenir.
  •  NAWELLE : l’école c’est mon lieu de travail, je m’habitue, même les adultes s’habituent à leur lieu de travail. Maintenant que je connais tout le monde je me sens bien.

Question à NAWELLE suite à sa réponse : Trouves tu normal que l’on te demande d’avoir des bonnes notes ?
  •           NAWELLE : Que l’on m’oblige NON, mais c’est normal d’avoir la position de son travail pour savoir si on a bien comprit ou pas.

 Tu veux faire quoi plus tard comme travail ?
  •           ALEXANDRE : ouah ! j’ai pas envie de me mettre plus la pression, j’y pense pas , je sais juste que j’aurais un travail ou on gagne pas mal d’argent.
  • -         NAWELLE : Moi ! J’aurais 2 travails, Architecte et je sauverais les animaux malheureux de la rue.




En résumé notre pression parental  met la pression aux enfants et si nous les laissions apprendre tout simplement. Je comprend notre angoisse face a ce monde de plus en plus difficile et cette monté du chômage . Mais avant les notes il est préférable que nos enfants comprennent ce qu'ils apprennent et aidons les a réussir sans pour autant juger leur note mais en les félicitant sur leur compétences. un enfant stressé qui ce mets trop la pression peut tout simplement louper un devoir et pourtant avoir bien compris sa leçon.

jeudi 25 février 2016

L’éducation Positive!! On en parle de plus en plus mais c’est quoi au juste et comment la pratiquer ? (1ére partie)

Je vais vous donner les premières bases de l’éducation positive car le sujet est vaste et profond.
Nous allons partir sur l’exemple d’un enfant qui a dessiné sur les murs, mais avant :
Qu’est- ce que l’éducation positive ?
L’éducation positive est basée sur le gagnant-gagnant, la communication, l’empathie, la responsabilisation de l’enfant  et la confiance que l’on place sur l’enfant et que l’on aide à avoir.
Alors c’est facile à dire mais à pratiquer c’est une autre chose. Ce pourrait être si simple si nous n’étions pas habiter de certaines pulsions et de comportement qui nous horripiles, sans parler du coté affectif qui nous uni à nos enfants et qui font que nous sommes plus touché par certaines réactions. Si nous étions spectateur de certaines scènes chez autrui nous serions tout de suite plus indulgent « il ne l’a pas fait exprès… il est trop petit…. C’est pas grave »
Le but de l’éducation positive est de savoir justement dompter nos réactions impulsives.
Alors comment dompter notre côté animal ?
Il faut prendre du recul et de la hauteur. Voir une bêtise et réagir sur le champ ne peut être que contre-productif. Nous allons forcément culpabiliser l’enfant et sortir de nos bouches des paroles brutes de décoffrages. Donc  en voyant la bêtise inspirer un grand coup et aller ce centrer sur soit en s’isolant quelques minutes dans sa chambre ou la salle de bain.
Ce poser les bonnes questions et chercher comment réagir et parler à son enfant.
Pourquoi a-t-il fait cette bêtise ? J’ai laissé traîner
les crayons ou les ciseaux.
Je ne lui ai jamais expliqué que ce n’est pas bien. Je ne lui ai pas interdit de toucher les ciseaux.
Comment poser la question à l’enfant sur sa bêtise ?
Ce placer à hauteur de l’enfant en le regardant bien dans les yeux et en lui parlant calmement mais fermement.
Qu’est ce qui t’a pris de dessiner sur les murs ? Qu’est- ce que cela t’as procuré ? Écouter son enfant et lui dire que l’on comprend ses explications. Je comprends que tu souhaitais….. mais..
Lui expliquer notre ressentiment afin qu’il comprenne que sa bêtise à un impact.
Je suis très ennuyé que tu es dessiné sur les murs. Je suis gênée si quelqu’un vient chez nous car cela ne se fait pas de dessiner sur les murs. Je suis triste de voir le mur saccagé.  J’emploi le « JE » afin d’affirmer mon ressentit sans pointer du doigt l’enfant avec : « Tu m’as gâché les murs… Tu m’as fait de la peine…Tu vas me causer du travail. » Je le détache de la culpabilité et trouve réparation avec  lui.
Je le responsabilise et place confiance en lui.
Tu sais malgré le fait d’avoir dessiné sur le mur c’était un beau dessin qui aurait été mieux sur une feuille comme cela on aurait pu le garder en souvenir. La prochaine fois tu me demanderas des feuilles. Aménager un endroit à l’enfant pour dessiner par exemple. Je te fais confiance pour que tu ne le refasses plus. Faire reformuler l’enfant pour s’assurer de comment il a perçu notre discourt et replacer les choses en contexte.
Nous allons nettoyer ensemble le mur et peut être le repeindre. L’enfant doit être impliqué dans la réparation de son geste. Ce dernier est important car l’enfant doit également comprendre le poids de la bêtise.  
Cela reste bien évidement à titre d’exemple Car il n’est pas facile d’être parent et le but n’est pas de vous culpabiliser mais vous aider à avancer ou à changer les choses. Vous vous sentirez plus serein et moins stressé. Cette méthode est adapté pour les enfants de 3 à 8 ans après nous entrons dans la préadolescence ce qui fera l’objet d’un autre article.





lundi 15 février 2016

Moins visible que les coups mais tout aussi destructeur …l’agression verbale.

L’agression verbale, par les  cris ou hurlements  sur l’enfant, démontre en général, un signe de détresse soit  de personne dépassée ou bien  atteinte de maladie psychologique (Attention ! une personne qui ne peut se maîtriser peut-être un danger)
Nous avons tendance à négliger ce fléau, de plus en plus courant, et l’impact que cela peut avoir sur le psychique de l’enfant.
L’enfant est en position de faiblesse, tandis que l’adulte, se comporte en maître absolu. Un enfant en bas âge deviendra,  craintif, stressé  et  commencera lui aussi à manifester, de l’agressivité verbale ou physique pour exprimer son mal être.
Sur un prêt- adolescent  ou adolescent l’impact sera différent, en fonction de son caractère, mais tout aussi destructeur dans son évolution. Le futur adulte  pourra marquer toute forme d’irrespect vis-à-vis  de son agresseur, rébellion  (tu ne me respect pas, je ne te respect pas)  lui aussi manifestera une certaine agressivité car doit dégager l’impact négatif ,du poids de la violence subit, il pourra même devenir provocateur car sait comment faire déborder l’adulte ou à l’inverse,  commencer à stresser , ce désocialiser,  se renfermer et nourrir une haine intérieur  à la vue de son agresseur . S’isoler de toute nouvelle personne intégrant  son entourage, par manque de confiance. A  mentir pour se protéger de son agresseur psychologique. Être victime d’insomnie car il  appréhende en permanence les cris et cumule du stress.
La descente aux enfers,  d’un enfant confronté à la violence psychologique, peut aller jusqu'au suicide, dans certains cas.
 On s’interdit de frapper l’enfant mais en contrepartie on lui crie dessus, on utilise des phrases destructrices de manière consciente ou non.
« Tu es nul… Tu ne comprends jamais rien….Tu es toujours le dernier… »
Souvent nous avons été victime nous-même de ce comportement durant notre enfance.
Comment gérer autrement ?
Je commence  par retirer de mon langage toutes phrases négatives  qui provoquent  perte de confiance et d’estime de soi. 
 Comment réagiriez-vous si votre responsable au travail ou votre mari employait de telles phrases ?
Je bannis de mon  langage  les mots «  Toujours et Jamais » et je remplace les phrases négatives par des phrases positives.
Tu peux faire mieux…Qu’est- ce que tu n’as pas compris…..  Si on faisait la course…
J’évite  la  spirale vers la violence psychologique.
Il peut arriver de sortir de ses  gongs, dans ce cas, se  remettre en question et essayer de comprendre pourquoi.
 Je suis fatigué ? Le suis dépassé ? Je n’ai pas de patience ? J’en ai marre ?
Qu’est- ce qui provoque mes cries ? Pourquoi  je n’arrive  pas à me contenir ? Est-ce que ça valait la peine de crier pour tel ou tel situation ?
Comment gérer autrement quand la moutarde me  monte au nez ?
Je m’isole dans une pièce, je respire un grand coup, je fais  une rétrospective de la situation et je réfléchis  comment gérer calmement et positivement la situation, en restant ferme et sans crier.
De cette manière, je ne suis pas en position de faiblesse face à l’enfant. J’impose mon autorité en adulte responsable et explique ce qui me contrarie dans la situation, je responsabilise l’enfant en employant des phrases positives.
Je te fais confiance, car je sais que tu es intelligent et tu as bien compris  ton erreur.
Je sais que tu as bien compris ton erreur et que tu vas trouver une solution pour la réparer.
Je t’avais demandé..., tu n’as pas respecté ma demande.., pourtant J’estime te respecter et en contrepartie je te demande de faire de même en respectant mes demandes. Comment penses-tu te racheter ?
Cela reste bien évidement des exemples afin de vous aider à devenir un adulte qui tend sur une éducation positive, motivante et responsable. Un enfant qui se sent respecté, se sent aimé et peu accomplir des efforts considérables pour vous faire plaisir.